« L’apprenti bénéficie des mêmes conditions de travail, d’hygiène et de sécurité, que les autres salariés de l’entreprise, à quelques exceptions. Il bénéficie aussi de droits identiques aux autres salariés et des droits spécifiques. » Définition du site officiel de l’administration française.
Dans la pratique, certains apprentis subissent au quotidien humiliation et violences inacceptables. Très souvent, l’enfant battu, battra à son tour. En cuisine, il peut en être de même. Un jeune apprenti devenu chef de partie, second ou chef, maltraité au cours de sa formation et ayant résisté à la pression, pourra à son tour faire subir à un jeune les mêmes traitements.
« Le métier ne rentre pas comme ça ». Ce n’est pas en insultant, en brûlant ou en violentant des jeunes en formation, c’est-à-dire présents en entreprise pour apprendre, que nous pourrons redonner à nos métiers une image attractive. Chaque année, la presse fait un gros titre sur l’agissement d’un abruti qui ne respecte pas un minimum d’humanité.
Face à une violence qu’ils jugent récurrente dans les cuisines des restaurants, plusieurs chefs français ont décidé d’interpeller leurs pairs dans un manifeste. Le document, signé par cinq des Meilleurs ouvriers de France, dont le chef des cuisines de l’Élysée, Guillaume Gomez, appelle à « lever l’omerta » sur ces actes « indignes de la profession ».
Il est de notre devoir, à nous professionnels et syndicalistes, de les dénoncer et de les exclure.
Le « Permis de