Selon l’Insee, le secteur de la restauration, sous toutes les formes de distribution confondues (165 000 établissements
métropolitains de restaurant traditionnel, de restaurant rapide et restauration collective), produit en moyenne en France plus de 7 milliards de repas par an, soit quelque 1 080 kilotonnes par an. C’est près de 12 % des déchets alimentaires produits chaque année dans l’Hexagone. Très souvent mal évacués et mal traités, ces déchets constituent l’une des causes principales du mauvais niveau d’hygiène des restaurants lors des contrôles sanitaires.
Que sont les biodéchets ?
Le terme « biodéchets » est employé pour désigner les résidus biodégradables issus par exemple de la préparation des denrées et des restes des plats cuisinés. Il s’agit de l’ensemble des résidus composés de matières organiques pouvant être dégradés par des micro-organismes, les convertissant en molécules simples utilisables par les plantes.
Les biodéchets collectés doivent être valorisés dans une filière énergétique ou organique, c’est-à-dire sous forme de biogaz ou de compost.
L’article R. 541-8 du Code de l’environnement définit un biodéchet comme : « … tout déchet non dangereux alimentaire de cuisine issu notamment des restaurants, des traiteurs, ainsi que tout déchet comparable provenant des établissements de production ou de transformation de denrées alimentaires. »
Le législateur