Le virage social-démocrate semble remettre l’Entreprise et, a fortiori, l’économie au centre des préoccupations gouvernementales. Dans ces conditions, comment comprendre les agissements d’une oligarchie nantaise qui s’absout de toute contrainte réglementaire pour décider qu’untel ou untel – de préférence un « sympathisant » – pourra gérer un équipement public ou semi-public ?
Dernier épisode en date : le Bateau-lavoir et ce, après l’Absence, le Nid, Crep’town, la Cantine…
Des impératifs culturels, géographiques ou temporels doivent, certainement, dicter des choix unilatéraux qu’un béotien ne peut appréhender. Quand c’est au détriment d’entrepreneurs, acteurs de la Cité, dans laquelle ils ont investi, créé de l’emploi et payent leurs impôts et charges sans avoir la possibilité – parce qu’ils ne sont pas dans les petits papiers – de répondre au moindre appel d’offres pour l’exploitation de telles structures, nous crions à la collusion.
À l’heure où les tribunaux de commerce voient affluer nos entreprises, bars et restaurants, il est urgent, avant l’explosion, de respecter des règles simples de déontologie.
L’attribution d’un marché public doit respecter le code qui est censé les régir. « La démocratie est le plus mauvais système de gouvernement, à l’exception de tous les autres qui ont pu être expérimentés dans l’histoire » disait Churchill.
Ne l’oublions pas à Nantes.
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