Industrie Hôtelière

« La distribution reste le nerf de la guerre »

Basé sur un modèle coopératif, Best Western Hotels & Resorts compte un peu plus de 4 100 hôtels dans le monde dont environ 300 dans l’Hexagone. Le point sur les spécificités de cette approche et les dernières nouveautés en termes de services avec Olivier Cohn, directeur général de Best Western France.Quelles sont les différences entre votre modèle coopératif et une franchise ?
Olivier Cohn –
Nous apportons les mêmes services qu’une marque plus intégrée ou une franchise. La différence réside dans le fait que l’hôtelier garde en partie son indépendance et devient un acteur de la vie et de la gouvernance de l’entreprise. En tant que coopérative, les hôteliers sont nos actionnaires. Chaque hôtelier est titulaire d’une action de la marque et va ainsi participer à la vie de l’entreprise, aux évolutions stratégiques.

Quel est l’intérêt pour un hôtel indépendant de rejoindre une chaîne ?
Nous apportons aux hôtels du chiffre d’affaires via nos propres canaux. Cela leur permet de réduire leurs coûts de distribution via les plates-formes tiers qui peuvent représenter une large part de leur activité. Nous développons également des services liés à la satisfaction client, la fidélisation, la formation, l’ingénierie financière, l’optimisation du revenu, ou encore d’aide à la décoration.
Concernant les services dédiés aux clients, nous apportons des outils d’e-conciergerie, par exemple, pour indiquer les activités proposées au niveau de l’établissement et à proximité, réserver des prestations. À terme, nous intégrerons tous nos outils de check

Quitter la version mobile