Industrie Hôtelière

Comment défendre la qualité en restauration ?

La profession ne semble plus savoir où donner de la tête pour redonner confiance aux consommateurs. L’amalgame fait avec les récents scandales de l’industrie agro-alimentaire n’est peut-être pas un hasard… En effet, le public n’a encore aucun outil véritablement efficace pour savoir dans quel type de restaurant il se trouve. Est-ce du vrai « fait maison » ou de l’industriel ? À l’heure où défendre la qualité dans la restauration devient une véritable urgence, personne ne semble encore vraiment d’accord sur les dispositions à prendre.

La saga de la transparence dans l’assiette se conclue par un bide parlementaire

En avril, quinze grands chefs, dont Alain Ducasse et Joël Robuchon, ont lancé l’idée de créer une appellation pour permettre de distinguer les restaurants de qualité car « aujourd’hui, expliquaient-ils, le commun des mortels ne sait pas sur quoi il va tomber quand il pousse la porte d’un restaurant ».
Dans cette lignée, Didier Chenet, président du Synhorcat, demande au ministre en charge du Tourisme et au ministre de la Consommation, une prise en considération du métier de restaurateur. Il propose, avec l’appui des députés Daniel Fasquelle, Fernand Siré et Pascale Got, de légiférer à travers un amendement, l’appellation « restaurant » aux seuls lieux où le repas est cuisiné sur place, avec des produits bruts. « La restauration mérite une définition, la restauration mérite une appellation protégée » indique Didier Chenet.
Afin de répondre aux attentes de la profession, la ministre du Commerce et du Tourisme, Sylvia

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