Il a toujours été de tradition de festoyer à Noël avec un plat à base de volaille, essentiellement des oies, car il représentait l’oiseau solaire et garantissait la protection du soleil à celui qui en mangeait.
C’est lorsque la dinde fut ramenée d’Amérique par les colons espagnols et que son intérêt gastronomique fut reconnu en Europe qu’elle s’y imposa, vers 1570. D’ailleurs, le nom de dinde vient du fait que les premières dindes trouvées et ramenées en Europe ont été baptisées « poules d’Inde » par les Espagnols croyant revenir de l’Inde.
La dinde remplaça l’oie au menu de Noël, car elle représentait un volatile exotique qui, du fait de sa rareté, était dégusté en temps de grandes fêtes.
En 1620, les Pères pèlerins quittent l’Angleterre pour fuir les persécutions religieuses. Ils mettent le pied en Nouvelle-Angleterre et fondent la ville de Plymouth (Massachusetts). À l’automne 1621, le gouverneur William Bradford décrète trois jours d’actions de grâce pour célébrer la première récolte. Ainsi naît le Thanksgiving où la dinde est traditionnellement servie.
LE SAVIEZ-VOUS ?
La volaille française, gage de qualité
Aujourd’hui, la France est le premier producteur européen de volaille. Avec près de 1,8 million de tonnes en 2012, l’aviculture est un secteur important de l’économie française, qui emploie près de 50 000 salariés et 15 000 éleveurs dans toute la France. Toutes les volailles françaises sont élevées au sol, dans des bâtiments aux conditions d’hygiène contrôlées, où elles