Si différentes sociétés se sont spécialisées dans la collecte du marc de café, sa valorisation reste peu répandue. Depuis trois ans, la société Ecovalim s’est positionnée sur ce créneau.
Le marc de café présente la particularité d’être lourd et volumineux. « Il est extrêmement facile pour les CHR et les producteurs de la distribution automatique de trier à la source le marc de café car ce sont des endroits localisés de production. Nous avons développé un contenant spécifique, hermétique, pour limiter les odeurs et les traces de moisissures, explique Jean-François Miellet, président d’Ecovalim. Avec une tonne de marc de café collectée dans un restaurant, nous réussissons à fabriquer environ 550 kilogrammes de produits finis. » Deux produits sont principalement élaborés à partir de ce biodéchet : des granulés de chauffage et des bûches de chauffage reconstituées. Ces produits manufacturés se vendent entre 250 et 300 euros la tonne.
La société qui compte trois bases logistiques (Lille, Orléans, Lyon), réalise elle-même la collecte du marc de café via six camions. La fréquence de collecte de ce biodéchet est adaptée aux clients. Elle peut être hebdomadaire ou aller jusqu’à une fois tous les deux mois.
Moins de 5 % des CHR
Ce marché est encore balbutiant. En France, moins de 5 % des CHR valorisent leur marc de café. « Une part qui atteint 10 à 15 % pour la distribution automatique », indique Jean-François Miellet. La tendance est