Industrie Hôtelière

Différents dispositifs pour soutenir les CHR

Le secteur des CHR peine à attirer les candidats et encore plus à garder ses salariés. « Selon des données qui émanent des directeurs pédagogiques des lycées, 70 % des diplômés du secteur ont quitté le métier trois ans après l’obtention de leur diplôme. Les écoles ont beau former, c’est un véritable tonneau des Danaïdes ! » a mis en avant Catherine Quérard, présidente du GNI Grand Ouest lors d’une table ronde « Jamais sans mes salariés ! » qui s’est déroulée pendant le Congrès du GNI, le 10 octobre à Orvault-Nantes. Avant de recruter, il est important de bien définir la fiche de poste et d’utiliser tous les réseaux tels que Pôle emploi, Reso, les organisations syndicales, a détaillé la présidente. Les dispositifs comme l’AFPR (Action de formation préalable au recrutement) sont encore méconnus, a souligné Stéphane Héraud, conseiller Pôle emploi, spécialisé en hôtellerie et hébergement. Des dispositifs qui sont pris en charge par Pôle emploi ainsi que la rémunération du salarié mais qui doivent être demandés avant le recrutement. « Les secteurs hôtellerie et restauration sont des métiers jugés sous tension, notamment pour les postes de commis de cuisine, cuisinier, serveur, femme de chambres. Quasiment 50 % de ces offres ne sont pas pourvues. Concernant l’apprentissage, nous constatons que de moins en moins d’apprentis viennent dans nos

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