Industrie Hôtelière

La méthanisation et le compostage en question

Pour valoriser les déchets alimentaires, deux techniques sont principalement utilisées : la méthanisation et le compostage. Elles peuvent être mises en œuvre par l’intermédiaire d’une collectivité, d’un prestataire privé ou d’un agriculteur (ou coopérative), voire de façon autonome avec certaines précautions.
Le compostage dégrade des déchets organiques en présence d’oxygène. Il permet de produire du compost, un fertilisant proche du terreau. Il existe différents dispositifs en fonction des quantités et des caractéristiques de biodéchets à traiter. Le coût de traitement pour une gestion externalisée est de l’ordre de 30 à 60 euros la tonne (hors collecte et hors recettes), indique l’Ademe.
La méthanisation implique le post-compostage des déchets méthanisés. Elle permet de produire du biogaz à partir d’une réaction qui transforme la matière organique en absence d’oxygène dans un digesteur. Le gaz produit contient du méthane à fort pouvoir calorifique qui permet de produire de l’électricité qui est revendue à Erdf. Le biogaz génère également du carburant à partir d’un traitement plus élaboré. Il peut aussi être réinjecté dans le réseau GDF. Le digestat, constitué de matière organique, est récupéré au fond du digesteur et sert de fertilisant agricole. Le coût de traitement est de l’ordre de 20 à 40 euros la tonne (hors collecte et hors recettes), selon l’Ademe.

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