Deep Nature gère différents spas dont celui de l’InterContinental et de l’hôtel Saint James Albany, deux établissements parisiens. « Ce n’est pas facile d’être rentable pour un spa. Il faut être attentif à tous les coûts. Pour cela, le choix des infrastructures en amont – hammam, piscine…– est essentiel, ainsi que la maintenance. La marque va positionner l’image du spa en fonction de la clientèle à attirer. Les axes les plus coûteux concernent la masse salariale », a ajouté Hélène Hirigoyen, spa manager chez Deep Nature, en précisant qu’il est généralement attendu que 70 % du planning du salarié soit consacré aux soins, 20 % pour la vente de produits cosmétiques. « Il est plus facile de dégager de la rentabilité sur la vente de produits que sur les soins. »
Le spa du Burgundy était sous-traité et déficitaire chaque année, ce qui a amené l’établissement à modifier son modèle économique. Le cinq étoiles reversait alors 70 % du chiffre d’affaires des soins à son partenaire, tout en contribuant majoritairement aux charges. « Aujourd’hui, la marge du spa est comprise entre 18 % et 20 % grâce à ce changement de modèle. Nous avons fait appel à une marque Sothys avec qui notre seul engagement est d’acheter leurs produits », a ajouté Loic Le Berre.
Côté distribution, le spa fait notamment appel aux plates-formes spécialisées. « Il n’est plus envisageable de communiquer sur un spa auprès des clients extérieurs sans passer par des plates-formes telles que Balinéa, Treatwell.