Récemment, les partenaires sociaux ont abouti à un compromis global sur l’assurance chômage mais les syndicats ont demandé au gouvernement de s’engager à respecter l’intégralité de leur texte avant d’y apposer leur signature. Ils demandent notamment la création d’un dispositif visant à lutter contre le recours excessif aux contrats courts auquel s’opposait le patronat.
Concrètement, toutes les branches professionnelles sont appelées à ouvrir des discussions pour élaborer un dispositif visant à lutter contre la précarité de l’emploi, comme voulu par les syndicats. Les négociations devraient aboutir avant la fin 2018.
Le compromis mentionne également la menace du gouvernement d’instaurer un bonus-malus s’il juge insuffisantes les mesures prises par les branches. L’accord prévoit aussi la création d’un « outil de suivi statistique » pour mieux « caractériser » et « comprendre » les causes des fins de contrats courts. L’UMIH et le GNI ont de nouveau confirmé par communiqué leur opposition totale à la surtaxation des CDD. Ils ont adressé respectivement un courrier au Premier ministre, Édouard Philippe et à la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, leur demandant de prendre en compte la spécificité du secteur et d’exonérer les contrats saisonniers et les contrats d’extra de ce dispositif de sur-cotisation, qui engendrera une augmentation du coût du travail et pénalisera des entreprises d’ores et déjà fragilisées, sans pour autant encourager le recours au CDI. « Notre profession est de par la spécificité qu’elle représente, utilisatrice de CDD ; en effet, le recours au contrat saisonnier