Alors que 90 % des clients recherchent leur hébergement via Internet, les hôteliers qui ont su développer une commercialisation en ligne efficace tirent leur épingle du jeu. Certains sont alors tentés de s’appuyer uniquement sur les agences de voyages en ligne (OTAs) pour développer leur distribution, sans rejoindre une chaîne hôtelière. Certes, ils paient de lourdes commissions mais pour des réservations bien concrètes !
Il est souvent difficile d’évaluer précisément le retour sur investissement de son affiliation/intégration à une chaîne hôtelière. Par exemple, les réseaux incluent dans le volume d’activité de leur plate-forme de réservation, les flux qui transitent par les OTAs. Certains experts comme Mark Watkins, président de Coach Omnium, vont même jusqu’à affirmer que l’impact commercial des chaînes hôtelières est devenu globalement insuffisant, voire nul. Retrouvez dans notre dossier page 36 des conseils d’experts pour bien choisir son modèle et sa chaîne hôtelière.
Une bonne nouvelle pour les restaurateurs concernant les charges sociales. Si récemment le redressement ubuesque de l’Urssaf de 14 000 euros d’un restaurateur avait inquiété la profession, le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, vient d’annoncer que la valeur des repas des dirigeants de la restauration ne sera plus déterminée sur les tarifs de la carte d’ici la fin de l’année. Désormais, la valeur à retenir sera identique pour l’ensemble des salariés et des dirigeants d’entreprise (lire « Charges sociales des repas des restaurateurs« ).
Francis LUZIN,
Directeur de la publication