Hervé Novelli a annoncé le 15 février que les accords sociaux conclus en décembre allaient être étendus. Ces accords sont de nature à renforcer l’attractivité de la profession. Ils montrent la volonté des patrons de la restauration de redistribuer les gains de la TVA à 5,5 %.
Alors, pourquoi avoir tant critiqué ces accords, avoir refusé de les signer après avoir annoncé qu’on le ferait ? Quelques bateleurs se sont agités tantôt pour tergiverser sur des détails techniques, ou pour une différence de 100 euros sur la prime annuelle. C’est peut-être leur façon d’exister, de montrer leur différence et de faire croire qu’ainsi ils défendent les professionnels. Il est vrai que les accords sociaux sont moins favorables à l’hôtellerie. C’est pour cette raison que le groupe Accor, à travers le GNC y était hostile et qu’il a influencé certains membres de l’Umih.
Cela ne trompe personne et avec l’extension des accords sociaux, leur opposition se montre pour ce qu’elle est : une gesticulation, une contestation de pure forme. Et une façon de plus de discréditer le syndicalisme patronal.