Jusqu’ici, il y avait des années aux étés pluvieux qui gâchaient la saison. Des marées noires qui éloignaient les touristes. Cette année, ce fut la canicule qui explique la tristesse des hôteliers et des restaurateurs. Bien sûr, les incendies dans le Var ont eu, sans conteste, un effet très négatif sur le niveau d’activité durant le mois de juillet et le début d’août. On n’avait jamais connu un tel nombre d’établissements détruits par les incendies de forêt. Mais à part les incendies, peut-on penser que la canicule a fortement freiné les départs en vacances, l’arrivée des touristes dans les zones touristiques, détourné les consommateurs de la boisson et des dîners ? A trop se plaindre des conditions extérieures de leur activité, les hôteliers et les restaurateurs risquent de perdre leur crédibilité. Toute la côte Languedoc-Roussillon, de Perpignan à la Grande-Motte, a connu une fréquentation record. La consommation des boissons a enregistré des scores inégalés. Pour analyser la réalité de l’activité, il faut se tourner vers les canaux internes. Les établissements à forte réussite sont ceux qui proposent une offre en produits, service, ambiance et décor qui correspond à l’attente de la clientèle. Et cette attente évolue avec les années. Pour les autres, il fera toujours ou trop chaud ou trop froid, il y aura toujours des médias qui éloignent la clientèle pour telle ou telle raison.