Le contrat de croissance, qui semble positif en accroissant et simplifiant les aides aux restaurateurs, et en amenant des avantages fiscaux lors d’investissements, ne peut-il se transformer en un piège redoutable ? En 2007, avec un nouveau Président, une nouvelle Assemblée et un nouveau Gouvernement, que restera-t-il de toutes les promesses ou accords ? Avant cela, pour la seconde fois, la profession aura accordé davantage sur le plan social. Après les jours de congé et le SMIC hôtelier, ce sera la grille des salaires qui aura été donnée avec des contreparties hypothétiques. Enfin, le principe des aides aura été accepté par la profession comme si elle entrait dans le moule fonctionnarisé où l’on vient quémander des subsides à l’Etat. C’est à l’Etat de baisser son train de vie, donc de baisser impôts, taxes et charges, et non pas d’abuser de la redistribution.