Avant les élections les candidats à la présidence sont prolixes en commentaires positifs de tous ordres. La profession se souvient des promesses du candidat de l’élection précédente, sur la baisse du taux de TVA. Mais aujourd’hui les candidats évitent prudemment le sujet. Sur la TVA seul Nicolas Sarkozy s’est prononcé au congrès national de l’UMIH à Marseille en déclarant qu’il tiendrait la promesse faite par d’autres que lui. Les autres candidats s’ils sont élus ne seront tenus à rien, donc il ne faut rien attendre. Ce long combat pour la baisse de la TVA trouvera-t-il un jour une fin heureuse pour les restaurateurs ? Il aura au moins permis d’obtenir des aides sur les salaires, aides qui ont été améliorées dernièrement. Mais c’est un combat qui n’est pas perdu car peu à peu il apparaît dans les instances européennes représentatives des restaurateurs et hôteliers que les fameux blocages d’autres pays relevaient plutôt du leurre que de la réalité. Ce n’est pas en relachant la pression sur le sujet de la TVA que d’autres portes d’allégement de taxe ou de charges vont miraculeusement s’ouvrir, surtout dans cette époque où la dette publique du pays ne cesse de s’accroître et où peu d’hommes politiques ont le courage de s’attaquer aux problèmes des retraites et de l’indemnisation du chômage qui représentent les postes lourds constituant ces charges.