Comme nous l’indiquions dans notre dernier édito, le secteur du tourisme était resté le parent pauvre lors de la campagne présidentielle. Illustration de cette non-reconnaissance de la profession, aucun ministère plein ni même un secrétaire d’État n’ont été attribués au secteur. C’est finalement le Quai d’Orsay et le ministère de l’Économie qui seront compétents pour développer le tourisme. Si les choses sérieuses commenceront après le 18 juin 2017, au lendemain du second tour des élections législatives, on peut se douter que le tourisme ne sera pas en haut de la pile des dossiers prioritaires traités par le Gouvernement. La profession qui représente 7,2 % du PIB ne mérite-t-elle pas mieux ?L’engagement d’un chef de file est primordial pour donner la bonne impulsion et lever les fonds nécessaires pour développer la destination France. De nombreux professionnels ont salué à ce titre l’implication de Laurent Fabius. Qui saura insuffler une véritable politique de tourisme et aider le secteur à s’adapter aux enjeux de demain ?À l’approche de la saison estivale, retrouvez notre dossier sur la Thalasso et le thermalisme (lire Les recettes gagnantes), des marchés au potentiel de croissance considérable, portés par le développement de la médecine préventive et la quête du mieux vieillir. Des domaines où les acteurs ont su se réinventer ces dernières années pour moderniser leurs établissements, lancer de nouvelles offres et aller conquérir de nouveaux clients.
Industrie Hôtelière
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