Le titre de maître-restaurateur vient d’être lancé et c’est un signe des temps. La restauration se professionnalise et elle veut le faire savoir. 20 000 restaurateurs sont concernés. Ils ont droit à des aides, mais ils doivent aussi faire face à de nouvelles contraintes. A bien des égards, le jeu n’en vaudra la chandelle que si l’Etat se décide à promouvoir efficacement ce label. Il y a eu trop de titres dans le passé que personne ne connaissait. Faisons moins, mais faisons mieux. Il faut que les clients reconnaissent vraiment les restaurateurs de métier, qui transforment les produits sur place, et il faut que les autres patrons de restaurant aient une formation minimum. C’est tout le sens du Permis de restaurer, que la profession souhaite mettre en place aujourd’hui. Son engagement sur ce point prouve son sens des responsabilités. Que l’Etat fasse de même en accélérant la sortie du Permis de restaurer et en dégageant des moyens financiers suffisants pour faire connaître le titre de maître-restaurateur.