Le gros bataillon des chômeurs de moins de 25 ans ne provient pas, comme on pouvait le croire, des échecs en début de cycle universitaire, mais des anciens élèves des lycées professionnels. Les apprentis, eux, n’ont quasiment pas de problèmes d’insertion dans la vie professionnelle.
Malheureusement, l’état des PME ne permet pas un accroissement important du nombre d’apprentis. C’est donc le lycée professionnel qui doit gagner en efficacité.
En s’ouvrant davantage à l’influence des professionnels et en acceptant davantage l’ «esprit» des PME. Car ce sont elles qui sont les plus créatrices d’emplois. Les réglementations ne permettent pas aujourd’hui aux professionnels de peser aussi lourdement dans l’enseignement des lycées qu’ils pèsent sur l’apprentissage. L’efficacité des lycées passe par une mutation idéologique. Mais, parallèlement, les professionnels doivent avoir envie de s’investir dans les lycées lorsque les portes leur sont ouvertes. Sinon, rien ne changera et l’on se lamentera encore longtemps du manque de préparation des jeunes diplômés d’écoles professionnelles.