Au moment où paraissent les mémoires d’Alan Greenspane, qui fut près de 20 ans président de la Banque Fédérale américaine et qui nous explique qu’à coup de moins d’Etat et de baisse des taxes, les Etats-Unis ont renoué avec une prospérité économique qui fut exceptionnellement longue, le Gouvernement français, sans baisser le taux de TVA, commence à retirer les aides mises en place pour faire patienter les hôteliers et les restaurateurs. La classe politique française est pétrie d’étatisme dirigiste. Lorsqu’on lui demande d’abaisser des charges, elle répond en accordant des aides. Et ensuite, le secteur aidé se sent privilégié et donc a du mal à résister lorsqu’on lui retire partiellement ses aides. Quand notre pays entrera-t-il de plein pied dans une économielibérale avec une administration allégée et où l’on parlera de création de richesse et non d’obtention de subsides publiques ?
Un début inquiétant
