Industrie Hôtelière

A Aiglun, deux soeurs remontent la seule auberge du village

Il y a moins d’un an, Chantal Peyret et Solange Thenot quittaient leur seul statut de mères de famille (leurs enfants partis de la maison ou en internat) pour s’improviser hôtelières et restauratrices dans ce hameau de l’arrière-pays niçois, au relief tourmenté (clues du Riolan). Plutôt désertique en hiver, il est parmi les plus prisés des sportifs à la belle saison. Un couple de jeunes marseillais venait de renoncer au défi, lorsque ces deux quarantenaires pleines d’énergie et d’idées ont investi les lieux en contrepartie d’un loyer payé à la commune. Depuis une dizaine de mois, elles gèrent non seulement le restaurant (50 places intérieures et 20 en terrasse), mais aussi trois chambres et quatre dortoirs ). Elles ferment le dimanche soir et le lundi en basse-saison et seulement le lundi midi de juin à septembre. A la carte – entièrement maison – ce sont les grillades de poissons et viandes qui marchent fort le week-end. Le plat du jour de gibier (de 10 à 12 Û) séduit les travailleurs (DDE essentiellement) et touristes retraités à l’heure du déjeuner en semaine. Il y a enfin deux menus, complet à 22 Û (entrée, plat, dessert) ou partiel à 16 Û (entrée-plat ou plat-dessert). Et ce n’est pas tout : les deux femmes organisent des soirées à thème (brésilienne, belge avec moules-frites…) pour lesquelles les réservations vont bon train, mais curieusement venues des autres villages. «La population locale et les résidents secondaires

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