Industrie Hôtelière

A Nice, le «Tarmac» assure son décollage

A cinquante ans, le Villefranchois (sur mer) et gestionnaire de métier, Michel Da Silva-Cabral a réalisé une reconversion sans faute. Outre parce qu’il se retient bien, le nom avait été choisi parce qu’il faisait écho à son nouveau départ et parce qu’il rendait hommage à son épouse qui travaille à l’aéroport. Le «Tarmac» est né dans une ancienne brûlerie de cacahuètes du centre de Nice. En cuisine, Daniel Mazy, l’ancien patron de «La Flambée» du Vieux-Nice, propose, pour un ticket moyen de 14 #euro;, un plat du jour à 8,50 #euro;, quatre suggestions, une formule à 11 #euro; (quart de vin à 2,50 #euro;). Sans aucune publicité, la cuisine maison mais aussi l’originalité du cadre ont fait triompher le lieu. Le Tarmac contient par exemple des persiennes vert pâle au plafond, des coussins carmin sur les chaises, une sculpture bi-plan sur le comptoir de bois rétro, des anciens meubles de la brûlerie d’origine, des toiles péruviennes dans la première salle et africaines dans la seconde. Au départ, le restaurateur souhaitait dédier l’une des deux salles à la petite dégustation et à la vente à emporter de produits de snacking et de fruits secs, comme un rappel aux origines. Mais explique Michel, «la restauration a pris une telle ampleur que j’ai renoncé presque immédiatement à la première !»

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