Les artisans commencent à manquer cruellement. Afin de susciter
des vocations, 13 000 exemplaires
d’un agenda des métiers bourré
d’informations pratiques
(plus énigmes et quizz avec
un concours à la clé) sont distribués aux élèves de cinquième.
Pour un prix de revient de 30 000 euros, se sont unis l’Education
nationale, l’ONISEP, la Confédération nationale artisans métiers et services, la Chambre des Métiers du 06,
et le Conseil général
des Alpes-Maritimes. Objectif :
cesser de considérer l’artisanat comme une voie de garage ! A l’heure
où l’on évoque dans l’hôtellerie
la nécessité urgente de développer
la formation à des niveaux bas,
le département lance l’alerte avant une catastrophe économique. Faute de relève, 2 200 entreprises
artisanales sont appelées
à disparaître d’ici dix ans. Car si
certains métiers font le plein comme coiffeur et prothésiste dentaire, d’autres sonnent le glas, soit
boulanger, plombier, électricien, maçon, cuisinier…. «L’artisanat, secteur d’avenir, là où les jeunes peuvent débuter apprenti et suivre
une formation rémunérée
pour terminer patron !» déclare-t-on en haut lieu.