Industrie Hôtelière

Auberge Saint-Walfrid : Stephan Schneider perpétue la tradition familiale

Sur la route qui mène de Metz à Strasbourg, les bonnes tables ne manquent pas. Parmi elles, l’Auberge Saint-Walfrid de Sarreguemines. Véritable institution, elle appartient depuis cinq générations à la famille Schneider. Depuis 1889 exactement. «À l’origine, il s’agissait d’une dépendance agricole rattachée à l’église de Welferding, un petit village aujourd’hui rattaché à Sarreguemines. Jusque dans les années 70 et l’arrivée de Jean-Claude Schneider, mon père, l’Auberge s’apparentait plus à un café», retrace Stephan Schneider. Le paternel en fait un restaurant gastronomique qui va acquérir une solide réputation au fil des ans. Et lorsque ce dernier nous quitte bien trop tôt au cours de l’hiver dernier, son fils reprend logiquement le flambeau. «J’ai travaillé pendant 20 ans avec mon père. C’est lui qui m’a initié à la cuisine, à la sommellerie», explique Stephan Schneider qui a pris soin de peaufiner son talent dans de belles maisons comme Le Capucin Gourmand à Nancy, Le Crocodile de Strasbourg ou Le Palme d’Or à Cannes. Autre héritage familial : le goût de l’authentique. À Saint-Walfrid, la charcuterie est faite maison, le potager derrière la demeure donne des produits de première fraîcheur et la superbe cave regorge de rieslings alsaciens et de bourgognes délicats. Côté cuisine, fidèle à l’esprit de son père, le chef de 39 ans confectionne une cuisine sublimant le terroir local. La clientèle apprécie. L’escargot du pays en raviole au jus de persil dans son bouillon

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