Industrie Hôtelière

Côte d’Azur : Pénurie d’hôtels de moyenne capacité

Alors que l’immobilier des particuliers affichait une augmentation d’environ 11 % pour le prix de vente moyen et de 12 % au m2, les transactions en CHR voient grossir leur nombre de 30 % (essentiellement encore sous promesse de vente) grâce à la loi Sarkozy. Quant aux affaires supérieures à 300 000 Û, elles se trouvent en stagnation totale. Selon Yvan Grimaz, fils de Charles Grimaz qui a lancé à Nice en 1960 l’agence la plus spécialisée, les produits en hôtellerie manquent cruellement. «Les 50-80 chambres se traitant essentiellement entre chaînes et filiales, ce sont les 30-50 chambres qui nous font le plus défaut. Cette catégorie a pris + 25-30 % depuis 2003. Un produit qui se vendait entre 300 000 et 375 000 Û se trouve aujourd’hui entre 450 et 500 000 Û avec une simple peinture rafraîchie !…» L’occasion pour le cabinet Grimaz de souligner à la fois l’engouement, mais aussi la flambée des tarifs sur les quartiers du bord de mer et des zones piétonnes : «Deux emplacements sur trois sont désormais consacrés aux métiers de bouche dans ces secteurs privilégiés.» Quant au tracé du futur tramway, Yvan Grimaz constate ne plus avoir réalisé aucune transaction sur les axes touchés par les chantiers : «C’est tout simplement terrible pour les établissements qui doivent tenir le coup pendant plusieurs années. Il y a aussi les propriétaires bailleurs qui en profitent pour récupérer leurs murs afin de pouvoir en

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