Industrie Hôtelière

CPIH : pour des machines à sous dans les bistrots

Le débat reprend entre la CPIH et l’Etat pour la mise en place de machines à mises et gains limités dans les bistrots. En 2008, la ministre de l’Intérieur de l’époque Michèle Alliot-Marie estimait qu’une « légalisation de ces appareils dans les débits de boissons serait contraire à la politique de prévention menée par le gouvernement contre l’addiction aux jeux et de lutte efficace contre la grande délinquance présente dans ce secteur d’activité ». Il n’en fallait pas plus pour déclencher l’agacement de François Effling et Michel Ochard, (alors président et vice-président de la CPIH Loire-Atlantique), qui rappelèrent la situation de la Française des Jeux qui, contrôlée à 72 % par l’Etat, remportait 9,3 milliards d’euros en 2007. Ces derniers, à l’origine de la demande d’installation de machines à sous dans les bars, citèrent notamment les modèles de l’Espagne et de la Belgique, pays dans lesquels les machines sont autorisées. Mieux encore, selon les chiffres d’Eduardo Antoja, président d’Euromat en Espagne, la législation de ces machines auraient permis de sauver pas moins de 15 000 bistrots, et de créer 15 000 emplois directs. Roland Croisé (président de la branche cafetiers) a lui aussi décidé de « relancer la machine », avec notamment le slogan « Faisons entrer l’Europe dans nos établissements » outré par le fait que la France reste l’un des deux pays européens à instaurer cette interdiction.

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