L’UMIH Aquitaine (Umihra) a décidé de promouvoir l’Eco-label européen, un label environnemental, mis en place, comme son nom l’indique, par les institutions européennes. L’Umihra a fait connaître ce label auprès de ses membres et dix hôtels devraient bénéficier d’un soutien financier pour sa mise en place. Rappelons que 3 établissements en France et une cinquantaine en Europe sont déjà labellisés. Pour décrocher l’Eco-label européen, il faut remplir 37 critères obligatoires, qui concernent les économies d’énergie, les économies d’eau, la gestion, la réduction des déchets, l’information aux clients… De plus, une autre série de 47 critères optionnels ont été définis avec un système de points. Il faut obtenir un score minimum de 16,5 points en critères optionnels sur un total possible de 77 points.
« Les 10 établissements obtiendront de la région et de l’ADEME une aide qui couvrira 80 % des coûts, avec un plafond de 3 800 euros. Les coûts d’audit et d’accompagnement sont de l’ordre de 3 600 euros», indique Philippe François, qui dirige le Cabinet François Tourisme Consultants, un des deux cabinets (avec IDE) qui sera chargé d’auditer et d’accompagner les hôtels dans leur certification. «Notre cabinet est spécialisé dans l’environnement (Clé Verte, Green Globe qui devrait rapidement se développer via des chaînes en France), dans l’ergonomie et dans la certification qualité (HotelCert…). A cela peuvent s’ajouter des coûts de travaux. Mais l’Eco-label européen ne repose pas fondamentalement sur des investissements. Il s’agit beaucoup plus d’un état