Déficit en logements, loyers prohibitifs, terrains hors de prix, autant de facteurs récurrents qui freinent considérablement le recrutement et la fidélisation des travailleurs saisonniers sur le littoral Est-Var. C’est donc en collaboration avec l’Union des Métiers de l’Industrie Hôtelière (UMIH) de la presqu’île, et l’Union des Commerçants, Artisans et Services de Saint-Tropez, que la section du golfe de l’Union Patronale du Var a lancé une nouvelle enquête auprès des 442 établissements (152 hôtels-restaurants plus 290 restaurants traditionnels) répartis sur douze communes de Cavalaire à Saint-Raphaël, afin de connaître leurs besoins en logements pour leurs saisonniers. Ce travail, dont les nouveaux résultats sont actuellement traités par un cabinet de consultants, complètera les études déjà effectuées par les directions départementale et régionale du travail. «Les élus disaient jusque-là ne pas pouvoir agir sans une évaluation précise des besoins !» raconte Liliane Maillard, de l’UPV. Deux actions structurantes ont déjà été posées comme prioritaires : c’est-à-dire la mise en place d’une mission inter-institutionnelle «saisonnalité», ainsi que l’évaluation des conditions de mise en oeuvre de villages des saisonniers, composée d’équipements non-permanents installés sur des terrains non-constructibles, mais offrant des conditions de logement compatibles avec une activité professionnelle, sous convention avec les entreprises employeurs. Deux expériences de ce type ont d’ailleurs déjà été mises en place pour la saison 2003 dans les Alpes-Maritimes. «Nous devrons malheureusement attendre 2004, regrette Frédéric Blanc, patron de la plage Millésim à Pampelone, de La Bodéga et du Papagayo sur