Industrie Hôtelière

Hôteliers : Comment préserver vos intérêts face aux OTAs ?

L’article 133 de la loi Macron interdit les clauses de parité tarifaire imposées aux hôteliers par les OTAs et rend obligatoire la mise en place d’un contrat de mandat entre l’hôtelier et l’OTA.Le texte précise que le contrat signé entre l’hôtelier et les opérateurs en ligne antérieur au 7 août 2015 devient caduc. Ainsi et dorénavant, l’hôtelier a le droit d’imposer aux plates-formes de réservation en ligne, un contrat de mandat, comme exigé par la loi Macron.
Cependant, certains OTAs ont déjà adressé un avenant par mail aux hôteliers, ce qui est évidemment impossible car le contrat antérieur est caduc. Il ne peut donc y avoir d’avenant !
Afin de répondre dans l’urgence aux interrogations soulevées par les hôteliers indépendants, le service juridique du Groupement national des indépendants (GNI) propose aux professionnels plusieurs modèles de courrier à envoyer à Booking.com, à Expédia (suite à leurs mails respectifs, en totale contradiction avec le Code civil s’agissant du contrat de mandat) et aux autres plates-formes de réservation en ligne qui n’ont pas encore contacté l’hôtelier. Pour obtenir communication de la procédure à suivre pour envoyer ces courriers, il appartient à l’hôtelier d’en faire la demande par mail auprès du GNI Grand Ouest (contact@gnigrandouest.fr).
Ce modèle de courrier mentionne le fait que les conditions du contrat en cours deviennent caduques et qu’il revient à l’hôtelier de proposer les nouveaux termes du contrat de mandat.

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