Industrie Hôtelière

Ile de Porquerolles L’Arche de Noé confirme sa reprise

Refaire vivre une institution née dans les années trente (préférée de grandes pointures… Churchill, Chaplin, Cocteau, Simenon…) surtout après dix ans de fermeture, n’était pas à la portée de tous. Ceux qui ont relevé le défi, ce sont Chantal – issue de l’hôtel des Hirondelles à Châtel-Guyon – et Jean-Paul Morand – ancien apprenti au Mas du Langoustier dans les années 70 – et tous deux forts d’un solide parcours hôtelier, dont une première affaire sur les pistes de Méribel en Savoie. Avec l’objectif de redonner qualité et réputation d’antan au restaurant, aux deux chambres et à la suite, Chantal et Jean-Paul ont acheté les murs et recomposé le cadre à l’identique. Avec un effectif de 14 (eux compris) et 10 au minimum, ils comptent aujourd’hui parmi les deux meilleures adresses de l’île (sur onze), les deux seules à proposer la bouillabaisse avec Le Mas du Langoustier, et cuisinent exclusivement le poisson frais (même si Porquerolles a perdu son dernier pêcheur en 2004). Ouvert d’avril à octobre, L’Arche de Noé a ainsi doublé son chiffre d’affaires (passé de 381 000 #euro; à 762 000 #euro; en cinq ans), alors que la chute est générale sur une île largement consacrée aux surgelés et à la restauration rapide (jusqu’à 6 559 personnes débarquées et 1 712 bateaux au mouillage par jour en été / un million de visiteurs par

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