Avec dix casinos en activité, douze à la fin de l’année, et Cannes retrouvant sa place de troisième ville de jeux en Europe, la Côte d’Azur devient une des plus importantes destinations jeux du Vieux Continent. Fin juillet, suite à la décision officielle du Ministère de l’Intérieur, le troisième casino de la Croisette réouvrait ses portes, redonnant à Cannes son titre de troisième ville de jeux d’Europe après Londres et Monaco. Avec bientôt douze casinos en comptant les ouvertures programmées de Cannes au Noga-Hilton, et de Nice au Palais de la Méditerranée, la Côte d’Azur dépasse largement le Calvados qui n’en recense que huit. C’est le groupe Partouche, très à l’affût des opportunités, et leader européen des jeux avec 28 % des parts du marché français, soit 49 casinos, dont 5 sur la Côte d’Azur (3 en propre et 2 en co-propriété avec d’autres groupes), qui arrive juste derrière la S.B.M. de Monaco. Ce groupe s’implantera au casino du Palais de la Méditerranée fin 2003 ou début 2004. Après une fermeture de 25 ans, le bâtiment Belle-Epoque a été confié à une holding, la SFIHC (Société Française d’Investissements Hôtel et Casino), partagée entre le groupe Partouche pour la partie jeux (25 % des parts) et le groupe Taittinger pour la grande hôtellerie et la restauration (75 %).Quant au groupe Barrière, détenteur de 14 casinos en France, dont 2 sur la Côte d’Azur, il confirme son assise à Cannes puisqu’il vient