Afin de mettre fin aux déséquilibres constatés dans les relations entre certaines centrales de réservation de prestations hôtelières et les établissements hôteliers, le président du Synhorcat, Didier Chenet, s’est félicité de l’action engagée par la Direction générale de la concurrence de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) sur cette problématique anticoncurrentielle qui préoccupe les hôteliers.
Sous l’impulsion du Synhorcat et avec l’appui du député Razzy Hammadi, la Commission d’examen des pratiques commerciales (CEPC), a récemment rendu un avis soulignant l’existence de clauses considérées illicites par lesquelles les centrales de réservation interdisent aux hôtels de proposer directement aux consommateurs des tarifs plus attractifs que les leurs (clauses dites de parité tarifaire), ou encore par lesquelles elles imposent la mise en vente sur leur plate-forme de la dernière chambre disponible. Ces clauses entravent significativement la liberté commerciale des hôtels et restreignent la concurrence.
De telles clauses abusives et trompeuses ont été détectées par la DGCCRF à l’occasion d’investigations récentes qui ont conduit à assigner en justice le groupe Expedia, propriétaire du site internet hotels.com.
En tant que de besoin, d’autres sites de réservation pourraient faire l’objet d’assignation en justice « une assignation concernant une autre centrale de réservation est en cours d’élaboration et devrait intervenir d’ici la fin de l’année », précise le communiqué de la DGCCRF.
Par ailleurs, l’Umih vient de lancer une pétition « Front uni contre les commissions excessives sur le net » pour dénoncer le poids