Industrie Hôtelière

La Halte 2000 sous le Col de Restefond Trois mois d’ouverture dans la tradition

Tout a commencé en 1965 lorsqu’Odile Fortoul – aujourd’hui âgée de 86 ans – réouvre La Cabane du Piz, un refuge de berger, pour l’exploiter pendant l’été. C’est maintenant son fils Michel qui gère la Halte 2000 depuis onze ans, secondé par ses enfants étudiants, Marie et Baptiste, mais cuisinant toujours au gaz, avec un groupe électrogène et des lampes à pétrole pour s’éclairer. «La première ligne électrique est à 6 km, déclare Michel, mais les clients viennent aussi pour les charmes d’autrefois». A quelques 2000 m d’altitude, la famille parcourt deux fois par jour les 11 km qui séparent son restaurant de Jausiers, – village de la vallée de Barcelonnette – où Michel gère également le plan d’eau et lance une table d’hôtes. Une trentaine de tartes salées (6,50 Û) et sucrées (4 Û) se vendent toute la journée aux hordes de cyclistes (300 empruntent chaque jour le col le plus haut d’Europe), motards et automobilistes. On y consomme également beaucoup d’agneau, cuisiné par exemple en ragoût avec polenta (car proche de la frontière italienne) à 10,20 Û, les taillerins maison (sortes de pâtes coupées au couteau, encore confectionnées par la grand-mère Odile), et les faisselles du pays à 4,50 Û. Quant au soir, c’est menu unique à 21 Û (tarte salée ou charcuterie, gigot ou carré d’agneau, fromage fondu et

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