Industrie Hôtelière

La location de meublés touristiques régulée par la loi ALUR

Sous la pression des hôteliers parisiens du Synhorcat qui subissent depuis plusieurs années une concurrence déloyale en matière d’hébergement marchand, l’exécutif a décidé de réglementer le « business » de la location non déclarée de résidences secondaires dans la Capitale et dans la région Île-de-France, à des touristes au week-end, à la semaine ou au mois. La ville de Paris estime que 20 000 logements ont été sous-traités du marché de l’habitation pour être loués à des touristes.Ainsi, dans le cadre de l’examen du projet de loi ALUR, le législateur a défini réglementairement que la location de meublés touristiques est « le fait de louer un local meublé destiné à l’habitation de manière répétée pour de courtes durées, à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile ». C’est donc l’article 16 de la loi n°2014-366 du 26 mars 2013 pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR) qui met fin à certaines pratiques financièrement avantageuses pour les propriétaires d’un bien meublé destiné à la location touristique.

Changement d’usage du bien
Autre innovation de la loi, est qu’elle prévoit le fait de louer un local meublé destiné à l’habitation de manière répétée pour de courtes durées, à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile, ce qui constitue un changement d’usage (art L. 631-7 complété par un alinéa du Code de la construction et de l’habitation).
Cependant, le législateur n’a pas introduit dans le texte la notion juridique de

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