Un écrin de 150 m2 sur deux étages, plus une terrasse, pour une crêperie-musée située dans le Triangle d’Or à Nice : c’est le nouveau fief d’Hervé Daene, 43 ans, depuis presqu’un an. Et pas des moindres puisqu’il renferme l’une des plus belles collections de phonographes. Avec le goût des beaux objets de 1800 à 1930, et un talent indéniable en architecture d’intérieur, ce pâtissier d’origine du Nord, qui a appris son métier puis celui de glacier chez Lenôtre, avec ensuite une formation de crêpier, s’installe sur la Côte d’Azur voici une quinzaine d’années. Une première affaire à Vence, puis le grand saut, juste à côté de la zone piétonne, au coeur du quartier commercial le plus chic de Nice. Avec un loyer de 4 300 #euro;, Hervé Daene entreprend la refonte totale d’un bar à la réputation douteuse et en fait rapidement l’une adresses les plus enchanteresses de la place. Ici, aucun produit qui ne soit pas maison. Les tarifs proposés sont abordables : une carte de galettes de 2,90Û à 8,50 #euro; ; cinq spécialités salées de 13,50 à 15 #euro; ; une carte de crêpes sucrées et ses trois spécialités comme l’«ensoleillée» à 6,95 #euro; avec crème anglaise, fraises ou framboises fraîches et chantilly maison… Sans omettre la suggestion du jour tout aussi mitonnée avec dessert