Dans une lettre ouverte adressée par le Comité pour la modernisation de l’hôtellerie française à Hervé Novelli, secrétaire d’Etat en charge du tourisme, est d’alerter sur les conséquences des décisions, « dont certaines nous semblent aller sérieusement à l’encontre de l’intérêt du tourisme français, de son hôtellerie et de ses clientèles touristiques ». Le document dénonce « des statistiques de fréquentation touristique erronées » (comme dire que la France est la première destination touristique mondiale), « une hôtellerie vieillissante non prise en compte », « un millefeuille de nouvelles réglementations non absorbables », « des mesures d’aides à l’hôtellerie en trompe-l’oeil », « un système clientéliste d’attribution des étoiles », « des réformes incompréhensibles, aux textes subjectifs et interprétables » ainsi qu’un « laisser-faire dans le lobbying ». Face aux contraintes et à l’absence de rentabilité, le comité évoque la fermeture « de près de 3 000 à 4 000 hôtels indépendants classés. » Et le nouveau classement hôtelier n’aidera en rien car « des hôtels parfaitement médiocres pourront obtenir sans peine leur nouveau classement ». D’ores et déjà, par exemple « on y autorise, en 2010, des chambres sans sanitaire privé ou sans téléviseur». Il y a aussi le problème du bruit occulté. Enfin, pour la classification des hôtels le comité a pointé le fait que « la plupart des auditeurs sélectionnés ont autre chose à vendre aux hôtels », et que « la seule distinction entre eux se