Sur le cours Jules Ferry à Lorient, Emmanuel Berthou (39 ans) lance sa cinquième affaire après Le Fitzcanaldo à Dinan, Le Mephisto à Trébeurden, Le Rhum7 café à Guingamp et le Saint-Quai Bar à Saint-Quay Portrieux. Il a réalisé là 50 000 euros de travaux pour complètement restructurer l’ancien Café théâtre. Il a repris un fonds de commerce négocié à 250 000 Û. «Mes deux prédécesseurs ont tenu un an ici», explique celui qui entend faire mieux. Pour ce faire, il a cassé en partie une mezzanine en béton et supprimé un imposant escalier en marbre. Finie la pénombre, la centaine de places assises, sur 110 m2 d’exploitation, est désormais baignée de lumière. Le comptoir, de neuf mètres de long qui est «fait maison avec du plexiglas» se mêle à «un mobilier original conçu par des amis bijoutiers». Et le restaurateur de s’exclamer, «j’ai recréé une ambiance Silver factory d’Andy Warold que je voulais réaliser depuis 20 ans !» Le Factory Café est le sixième bar de cette rue, qui compte aussi deux discothèques. «J’ai connu ça à Dinan. Quand tous sont biens tenus, cela créé une synergie, tout le monde en profite, comme dans une galerie marchande. C’est aussi pour cela que j’ai choisi l’emplacement.» L’établissement, qui réalisait 220 000 Û de chiffre d’affaires l’an dernier, en enregistrait 350 000 Û il y a trois ans.