Industrie Hôtelière

Le grignotage fiscal

La Sécurité sociale, une fois de plus attrapée la main dans le sac. Dans une circulaire d’août 2005, elle plafonnait à cinq repas par salarié et par mois les frais professionnels. Au-delà de cinq repas, le salarié et l’employeur voyaient les frais de repas professionnels réintégrés dans le salaire et supporter impôt sur le revenu et charges sociales. Grâce au député des Bouches-du-Rhône, Dominique Tian, et à certains de ses collègues de la majorité qui ont posé questions orales et questions écrites en séances publiques à l’Assemblée, le ministre de la Sécurité sociale Michel Bas s’est engagé à réexaminer la circulaire. Le double langage du gouvernement est patent. D’une part, engagement depuis dix ans de réduire le train de vie de l’Etat et des organismes sociaux pour baisser charges et ponctions fiscales et sociales et, en réalité, essais d’augmenter par des moyens cachés la pression fiscale et sociale. De même que les grandes déclarations sur la volonté d’aider la profession de la restauration et, dans le même temps, essais de blocage des repas d’affaires.

Quitter la version mobile