Industrie Hôtelière

Le New York devient libertin

Les Poilus posant pour la photo en août 1914 devant la marquise de la brasserie Le New York (à l’époque le Café des tribunaux) seraient bien étonnés du changement de décor. Si la marquise est toujours là, les tentures rouges et les statues dénudées sont inédites. Depuis le 15 septembre, et presque un an après son rachat par Bernard Martinez, le New York propose, en sus d’une offre brasserie classique, à quelques couples sur réservation, le vendredi et samedi soir, des mets aphrodisiaques, aux appellations coquines, dans un espace exclusif. Parmi les plats de la carte, citons : la Queue de lotte bien relevée au lait de coco, le Cochon mignon jusqu’au bout, la Cassolette de tétons de Vénus au gingembre. Le menu est à 43 #euro; et il est concocté par Frédéric Péturaud. Il a fait ses armes dans des établissements gastronomiques de Bordeaux et ses environs. Après avoir fait connaissance et dîné, les clients ont tout loisir de continuer la soirée dans le club de leur choix. Bernard Martinez a fréquenté de nombreux restaurants libertins et s’avoue déçu par l’accueil et la nourriture. Il est donc aux petits soins avec ses clients échangistes, pour lesquels il prévoit déjà des week-ends thématiques.

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