Industrie Hôtelière

Le Sainte-Beuve à Paris : résister à la tentation des prix cassés

Georges Ferrero qui a repris récemment avec son épouse Charlotte l’hôtel Le Sainte-Beuve*** (22 chambres) à Paris 6ème est à l’image de toute la profession : dans l’expectative. Quelle surprise leur réservera 2009 ? Tarifant ses chambres à une moyenne de 300 euros la nuitée (de 170 à 365 euros exactement)et ne voulant pas tomber dans le piège des prix cassés et ce afin de fidéliser une clientèle haut de gamme, l’hôtelier se demande quel phénomène va prédominer : la perte d’une partie de sa clientèle qui va se diriger vers une hôtellerie plus économique, ou à l’inverse, la récupération de la clientèle huppée qui fuit les hôtels ****. La crise, les Ferrero en ont senti le souffle avec un chiffre d’affaires en baisse de 3 à 4 % en 2008. C’est surtout la clientèle américaine qui a fondu de moitié. Grâce à un effort fait sur Internet, par une traduction du site en douze langues, la clientèle anglaise, puis espagnole, italienne, allemande, et japonaise, a fréquenté plus assidûment l’hôtel. Dans cette même logique de diversification, les Ferrero se sont inscrits sur un site de réservation qui prend une commission sur la réservation. Ils ont choisi www.booking.com. L’effort investi sur Internet représente une somme annuelle de 10 000 euros. Une dépense jugée indispensable par Georges Ferrero vu qu’aujourd’hui cela représente la moitié de ses réservations. Le site étant visité une moyenne de 150 fois par jour, la famille a établi

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