Industrie Hôtelière

Les bars-tabac : le salut dans la diversification

Face à la baisse des recettes liées à la vente du tabac, la nécessité de se diversifier est le constat dessiné par le centre régional d’observation de la CCI de Paris à travers une étude plus générale sur les CHR qui a pour titre «les cafés franciliens face au défi de la restauration rapide» à découvrir dans Les Cahiers du Crocis. Les buralistes comptent optimiser leur offre autour des services de proximité et de rapidité. Après la vente de recharge de téléphones mobiles (70 % du marché détenu par le secteur soit 2,4 milliards de CA), la profession envisage d’élargir son panel de produits au marché des loisirs avec la vente de places de spectacles ou de matches de football. Elle compte également vendre des cartes créditées permettant des achats sécurisés sur Internet. La Confédération des débitants de tabac envisage quant à elle une évolution vers le drugstore avec également la vente de journaux, sandwiches, boissons, articles d’hygiène. Une enseigne a même été imaginée : «Une minute». Une coopérative centraliserait les achats chez les grossistes au meilleur prix, et chaque établissement pourrait proposer des services supplémentaires (fleurs, relais-colis pour VPC, etc). Avec une ouverture tardive, les bureaux de tabac pourraient se muer ainsi en des «convenience stores» à la japonaise. Une chaîne de télévision est également en projet. A ce jour, 15 établissements prévoient de s’implanter sous cette nouvelle forme. Un buraliste «Une minute» a déjà ouvert Issy-les-Moulineaux.

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