2010 ne démarre pas en fanfare pour l’hôtellerie française qui a connu une année 2009 très difficile. Fait particulièrement notable : le chiffres, toutes catégories confondues sont encore en repli par rapport au mois de janvier de l’année précédente déjà catastrophique. Deloitte souligne cependant l’amorce d’un redressement dans l’hôtellerie 3 étoiles, encore que celui-ci reste très localisé sur Paris et la Côte d’Azur. Il n’empêche d’ailleurs pas le taux d’occupation national de cette catégorie de chuter de 0,7 % en janvier.
Faut-il considérer comme un chiffre pleinement positif la hausse d’un demi-point du RMC des 2 étoiles sachant que leur taux d’occupation est en baisse de près de 7 % et leur RevPAR de 6,4 % ?
Les signes d’amélioration que l’on peut remarquer dans le baromètre Deloitte sont limités à quelques agglomérations comme Montpellier où les 2 et 4 étoiles ont vu leur RevPAR en hausse. A Paris, aussi, les 2 et 3 étoiles ont accru leurs TO de 2,4 à 7,8 % et leurs RevPAR dans des proportions analogues. Des chiffres encourageants, bien que l’hôtellerie de luxe connaisse des TO en chute de 5,3 à plus de 8 %. Une embellie qui n’est partagée par la couronne parisienne.
Pour conclure, on pourra reprendre les menaces que Deloitte identifie pour 2010. Tout d’abord, un risque sur la clientèle d’affaires au budgets limités, des congrès en moindre quantité, une dépendance accrue aux agences en ligne. Et surtout des consommateurs peu