Les produits intérieurs bruts calculés au niveau de chaque région montrent une forte concentration de l’activité économique sur le territoire français. Un triste bilan pour la DATAR qui avait été créée il y a quarante ans et qui vient d’être dissoute, fin 2005. Trois régions en effet produisent près de la moitié du produit intérieur brut français : Ile-de-France, Rhône-Alpes et Provence-Côte d’Azur. Le développement du secteur tertiaire, contrairement à toutes les prévisions réalisées dans les années 1960, a renforcé la concentration économique sur le territoire. L’Ile-de-France contribue à 35,6 % de la valeur ajoutée nationale du secteur tertiaire marchand, Rhône-Alpes ne générant que 9 % et Provence-Côte d’Azur 7 %. En termes de progression des PIB régionaux, depuis 1990, ce sont les régions Pays de Loire, Bretagne et Languedoc-Roussillon qui enregistrent les plus grosses évolutions, dépassant les 2,4 % annuels. Si l’on calcule le PIB régional par habitant, indice de «richesse» régionale, c’est, de très loin, l’Ile-de-France qui se dégage (indice 153,7) devant Rhône-Alpes (98,1) et PACA (92,7). En queue de peloton, Nord-Pas-de-Calais (78), Languedoc-Roussillon (78) et Corse (77,5).