Une démarche très attendue par l’ensemble de la profession hôtelière et des partenaires locaux qui disent avoir beaucoup souffert d’un contexte économique morose. C’est Michel Bouquier – délégué général au tourisme de la Principauté – qui en est l’instigateur. Premier objectif : inciter les visiteurs professionnels à étendre globalement leur séjour moyen de deux ou trois nuitées à une semaine. Les outils sont multiples : tout d’abord, la mise en avant des attraits locaux à l’image du nom de l’opération : «Monaco Sensoriel», puis l’extension de la prospection jusque-là tournée vers les pays européens et cette fois étendue au Japon et aux Etats-Unis. Troisième axe : faire des propositions abordables tout en restant dans le haut de gamme, et en envisageant une coopération avec les communes limitrophes. Enfin, la direction du tourisme prépare la diffusion d’une brochure par les bureaux de Monaco à l’étranger, ainsi que des campagnes tous azimuts pour les trois années à venir, incluant notamment un déploiement «agressif» du côté de la Silicon Valley en Californie, et dans le Middle West, où sont concentrées les plus importantes entreprises spécialisées dans les voyages de stimulation («incentive»).