Industrie Hôtelière

Nice : Les restaurants afghans ont la côte !

Depuis fin 2003, les afghans se développent. Carte de l’exotisme, noms de rêve, décors chaleureux – avec immanquablement une salle spéciale où l’on mange presqu’au ras-du-sol, basses estrades recouvertes de tapis et coussins brodés. A Nice, c’est l’Afghan Sam Nesram et son épouse Christine qui ont ouvert le premier établissement, sur le port : «L’Amou Daria». Ils arrivaient de Rouen où Sam avait déjà monté «L’Afghanistan» pour son frère, devenu quelque temps plus tard «La Suite Afghane», encore plus précieuse et dépaysante. En ce qui concerne Nice, Sam est bientôt rejoint par son cousin auquel il apprend cuisine et concept, et qui vient de créer lui-même «Pamir» dans le Vieux-Nice. Local moins vaste, quartier moins chic, mais qui présente une grande similitude avec le premier, dans la séduction (cartes de visite somptueuses et bibelots colorés dès l’extérieur), dans l’agencement intérieur, et aussi dans les 5 menus – de 35 à 9 Û (enfant) incluant gastronomique, végétarien, découverte… aux titres très évocateurs. Qu’il s’agisse des «Traces de Gengis Kan» ou de «La Route de la soie», leur avènement repose sur la curiosité née de l’actualité internationale, et leur développement… sur la solidarité familiale.

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