Industrie Hôtelière

Nice : L’impact du tramway

1 000 places de stationnement perdues, les axes majeurs qui sont devenus de véritables cratères, des dépôts de bilan à la pelle, et de très improbables dossiers de demande d’indemnisation. Le constat est lourd pour les professionnels de tous bords. Les tarifs des parkings exorbitants, des contraventions démesurées et à profusion, l’intolérance de la police municipale (qui n’a jamais fait preuve d’autant de rapidité pour expédier à la fourrière les véhicules posés sur les aires de livraison – d’ailleurs immédiatement remplacés par d’autres-), des «arrêts-minute» qui ne permettent pas grand chose, et des «trois-quarts d’heure gratuits» trop rares. Voilà d’après les professionnels tout ce qui empêche les clients de fréquenter normalement leurs cafés et restaurants quand il ne s’agit pas d’artères carrément défoncées, aux commerces accessibles uniquement par passerelles entre gravats et poussière. Même si certains quartiers ont donné un exemple magnifique en investissant pendant la trève de Noël dans une campagne d’animation, comme ceux de l’avenue Borriglione avec le symbole de «Nizza l’Abeille» et une véritable charte professionnelle, la plupart sont révoltés, voire décimés. Ainsi, Olivier Pamart, gérant du Saint-Roch Café qui, après en avoir été l’employé pendant plusieurs années, est aujourd’hui un patron ruiné par le chantier avec une chute du chiffre d’affaires de 60%. Il réclame une indemnisation qu’on lui refuse. Motif : il a acquis l’affaire après le 17 mars 2003 : «A l’époque, on m’avait dit en mairie de ne pas m’inquiéter, que je serai

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