Industrie Hôtelière

Nice : Tendances fast-food gastro

Moins d’un an après son ouverture en plein centre ville, le «Haricot Magique» ne sert plus que sur réservation. Créé à l’attention des actifs, et ouvert de l’aube au coucher de soleil, l’établissement couvre petit-déjeuner, déjeuner, salon de thé et traiteur. A son bord, deux trentenaires : Arnaud le niçois, formé à l’institut Vatel de Nîmes, et son épouse Emanuela, toscane d’origine. A elle, le sucré, à lui le salé, le tout intégralement fait maison. Autres partis pris et pas des moindres : le moins de gras possible (aucune friture), avec un maximum de crudités et de légumes frais (exit les sauces), aucune cuisine pendant le service pour un gain de disponibilité vis-à-vis du client et aussi un minimum de bruit, ainsi qu’une interdiction absolue de fumer. Au programme : plat du jour de 10 à 12 Û, ou formules à 11,50 Û incluant un buffet à volonté et une soupe, ou bien un buffet et une tarte salée, ou encore un buffet et une tarte sucrée. A 5 Û , le rapport qualité-prix fait littéralement fureur parmi la population des bureaux et tribunaux.

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