Les établissements de nuit seraient actuellement au 9ème rang des nuisances sonores en ville. Yves Bougeard, Conseiller au sein de l’Umih pour les affaires de la nuit, participe depuis quatre ans à «l’Observatoire du bruit» mis en place par la Mairie de Paris. «Paris est une ville pilote. A ma connaissance, il n’y a pas d’autre ville au monde qui soit aussi bien surveillée au niveau du bruit.» Aujourd’hui, les bars et discothèques ne sont plus dans le collimateur, car les deux dernières années d’étude ont montré que les deux roues et les bruits de la circulation sont de loin la principale cause de nuisance sonore en ville. «Les efforts consentis par les professionnels de la nuit ont été considérables, explique Yves Bougeard. L’application du décret Voynet sur le bruit a obligé tous les établissements recevant du public et diffusant de la musique amplifiée à des travaux d’isolation et à des installations de limiteurs de bruits très chers. Plus de 2 000 d’entre eux n’y ont d’ailleurs pas résisté.» A noter qu’une directive européenne va obliger les états membres à diminuer le niveau du bruit ambiant de 5 décibels le jour et de 10 la nuit. De plus, la mairie de Paris met en place une visualisation en temps réel du niveau de bruit par le biais d’un logiciel cartographique particulièrement performant et ce, rue par rue et en 3 D. Une façon de dire que les «pollueurs sonores» pourront