Après 13 ans d’existence, le Club des Directeurs de la Restauration et d’exploitation (CDR) des grands hôtels et palaces nationaux a décidé d’organiser un concours. Un de plus ? Non. Original et complet, celui-ci propose de mettre en avant les métiers de l’encadrement.
Le 28 avril, cinq élèves de BTS, BTN ou Bac Pro, présélectionnés dans différents lycées hôteliers ont passé les épreuves devant un jury tricéphale : le CDR pour l’aspect professionnel, des professeurs pour la partie pédagogique et de vrais clients.
Les cinq candidats avaient eu huit semaines pour préparer une étude de cas qu’ils ont présentée au jury. Il s’agissait de se mettre à la place d’un premier maître d’hôtel devant organiser une journée d’étude pour 100 personnes et un dîner gastronomique. Ceci impliquait donc la réalisation des fiches techniques et le calcul des coûts matière et main d’oeuvre.
Ont suivi une série d’épreuves diverses visant à contrôler «le savoir-faire, être et paraître, la réactivité et la disponibilité des futurs professionnels», explique Jean-Claude Roulleau, coordinateur du concours et membre du CDR. Il s’agissait de l’anglais, de l’informatique, d’une séance de vente, de nappage et de plusieurs ateliers : connaissance des produits, fromages, bar et atelier sensoriel à l’aveugle.
«Nous sommes partis d’une question : Que voudrions-nous que nos employés sachent faire ?», résume Jean-Claude Roulleau.
Apparemment, Maxime Simonneau, 21 ans, élève en 2e année de BTS au lycée Jean Drouant à Paris, a répondu aux attentes des membres du jury. Le jeune