Renaud Dutreil a affirmé vouloir aller plus loin que la baisse de la TVA pour revaloriser toute la filière du goût. La ville de Reims s’est déjà portée candidate pour accueillir le troisième cycle de l’université du goût. Industriels, grands chefs, oenologues, diététiciens, sociologues et journalistes y seraient associés. DEA ou DESS ? Théorie et/ou pratique ? Pour l’instant, personne n’en sait rien. Si cette université voit le jour, il faudrait qu’elle apporte un «plus» par rapport aux formations déjà existantes comme la maîtrise de sciences et techniques «le goût et son environnement» de Tours qui va bientôt se transformer en Master. A suivre… Quant à la création d’un label «Maître restaurateur», est-elle vraiment nécessaire à l’heure ou «Restaurateurs de France» et «Cuisineries Gourmandes», labels de la même trempe, manquent encore d’ampleur et de visibilité auprès du grand public ? Les différents responsables de ces appellations ne semblent pas inquiets par cette annonce. Certains encouragent même sa création et voient en «Maître restaurateur» un bon complément pour leur label. Reste à savoir si le grand public parviendra à faire la différence et à s’y retrouver.